Yunis Abdelhamid sur la route 66 !
Soixante-six matchs consécutifs de championnat et en intégralité. Contre Brest ce week-end, Yunis Abdelhamid a rejoint un record : l’international marocain a égalé Daniel Congré à la troisième place des joueurs de champ au nombre de matchs disputés d'affilée et dans leur intégralité au XXIème siècle en Ligue 1. L’occasion de prendre la route 66 avec le vice-capitaine rémois et de revenir sur 6 des matchs les plus marquants de cette incroyable série...
Le premier
« C’était à Nice lors du début du championnat la saison dernière. On sait que la première journée est toujours importante, d’autant que nous étions promus en Ligue 1. Ce succès a mis notre saison sur les bons rails. »
Le plus cruel
« La défaite à domicile 0-3 contre Nîmes en mai dernier. C’est un concurrent qu’on connaissait bien, qui était promu comme nous. On voulait vraiment gagner ce match symbolique. Prendre une claque comme ça contre eux, c’était douloureux… »
Le plus beau
« La victoire au Parc cette saison (sourire). Gagner sur cette pelouse 0-2 de manière méritée avec beaucoup de jeunes joueurs sur le terrain, ça reste un grand souvenir. »
Le plus surprenant
« Je dirais la victoire contre Paris l’an passé à Delaune pour le dernier match de la saison. C’était une fête et gagner cette rencontre de cette manière 3-1, c’était déjà une grosse surprise. On termine le match sur un but de Pablo (Chavarria) avec le public qui exultait, c’était une grande ambiance ! »
Le plus éprouvant
« Au sens de la fatigue, sans aucun doute Monaco la semaine dernière. On a fini rincés physiquement (rires) ! En première mi-temps surtout, avec la qualité de l’adversaire, on a vraiment souffert. À la fin du match, mon ressenti personnel rejoignait celui d’une grande partie du vestiaire : c’était l’une des rares fois où on a senti la supériorité de l’adversaire sur le plan de l’intensité. »
Le plus galvanisant
« Marseille, la première journée au Vélodrome cette saison. Même si c’était le premier match et comme toujours sur ce genre de rencontre on ne sait pas complètement à quoi s’attendre, il y avait une grande confiance dans l’équipe. Honnêtement, on savait qu’on allait faire un gros match et, qu’avec de la réussite, on pourrait le gagner. Le contexte à Marseille à cette période-là n’était pas celui d’aujourd’hui, on savait qu’il y avait quelque chose à faire. »