Avant la réception de Montpellier dimanche (15h), Oscar Garcia et Nathanaël Mbuku se sont exprimés en conférence de presse. Le retour des supporters au stade, l’animation offensive et l’effectif montpelliérain ont notamment été évoqués.

Le retour du public à Delaune

Après plus de 10 mois sans supporters, le Stade Delaune s’apprête à rouvrir ses portes dimanche. À la plus grande joie de Nathanaël Mbuku « On a hâte de retrouver nos supporters et de les embrasser à la fin du match. » Le coach espagnol se languit lui aussi de pouvoir communier avec eux : « C’est un plaisir de les retrouver. Je suis sûr qu’ils seront derrière nous tout au long de la saison, on a besoin d’eux ! » Avant de rajouter « J’espère qu’ils ne nous suivront pas seulement à domicile mais aussi à l’extérieur », insistant sur leur importance « pas seulement dans les bons mais aussi dans les mauvais moments d’un match. »

Montpellier, une équipe bien rodée

Invaincus sur leur 4 derniers matchs face aux héraultais (3 victoires, 1 nul), les rémois se méfient des montpelliérains. Pour Oscar Garcia c’est une équipe bien rodée « Ils se connaissent très bien, ils jouent ensemble depuis longtemps, ils sont très efficace notamment sur les centres.» La complémentarité Delort /Laborde sera sans doute une des clés du match : « ils se connaissent parfaitement, à chaque fois ils savent ce que l’autre va faire» enchérit l’entraîneur du SDR. Teji Savanier qui fait son retour dans le groupe sera lui aussi surveillé de près par nos rouges et blancs : « ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour nous (rire) » s’exclame Nathanaël Mbuku, qui l’a côtoyé lors de Jeux Olympiques de Tokyo cet été. « Je l’appelais le vieux (rire). C’est un joueur sur qui on prend exemple et qui a beaucoup d’expérience.»

L’animation offensive

« Je suis de nature ambitieuse et exigeante, D’abord avec moi-même mais aussi avec les joueurs. Je veux m’améliorer chaque jour.» Défensivement très solide, les rémois n’ont pas réussi à trouver la faille pour leur premier match de la saison face à Nice. Conscient de ce constat, le coach rémois demande du temps : « on ne peut pas tout changer en un mois. Il faut laisser du temps aux joueurs pour qu’ils s’imprègnent des idées.» Nathanaël Mbuku a pour sa part relevé la cohésion et l’esprit de groupe « Face à Nice, on a joué comme une vraie famille.» Si le jeune attaquant a concédé qu’il faudra encore un peu de temps, il finit par une touche d’optimisme. « On bosse chaque jour à l’entraînement, ça va venir je n’ai aucun doute.»