SDR-RCSA (2-1) : l'oeil du supporter
En tribune vendredi soir pour l'opposition face à Strasbourg à Delaune, Marie-Agnès nous refait vivre le match comme elle l'a vécu :
Du chaud au cœur !
Réchauffez-nous les Stadistes ! Transi de froid, Delaune espère renouer avec la victoire des siens. Qui ne saute pas n’est pas rémois, allez ! Quant aux hommes de Vieira, une seule urgence, s’éloigner de la zone rouge. Et c’est l’alsacien Emegha qui met le feu aux poudres en enrhumant Okumu, puis tirant à bout portant, seul face à Diouf… Trop croisé, à côté ! Le raté ! La réplique rémoise est aussi cinglante que le froid est mordant. Daramy, servi par notre ratisseur Matusiwa, ajuste pour l’élégant Richardson, et BUT ! Dix minutes auront suffi aux Champenois pour marquer leur territoire. Nous sommes les Rémois, et nous allons gagner, aux armes ! Laissé seul dans le couloir gauche, Gameiro tergiverse, refile le cuir à Diarra qui frappe, mais Diouf dévie du bout du pied, sous la clameur du Stade. Après une série de tirs opportunistes et non cadrés, Busi lance sur orbite Daramy qui, tel un guépard, crochète le gardien, puis bénéficie d’un tacle miraculeux de Perrin, propulsant le ballon au fond des filets, BUUT ! Qui parle de froid ? Delaune est en surchauffe, 2-0 à la pause. Gabin se réjouit de la « domination des Rouge et Blanc, malgré des lacunes de notre défense à 5 ».
Les Stadistes enchaînent de belles combinaisons, Richardson s’illustre par son imparable jeu de corps, Gameiro tente de sonner la révolte alsacienne, se heurte à l’impérial Diouf. Le rythme retombe, les supporters confiants ne lâchent rien. Sur une longue touche, l’homme en vert siffle un pénalty strasbourgeois. L’infatigable Bleu, j’ai nommé l’ancien international Gameiro, ne tremble pas. 2-1. Un léger vent de panique souffle sur la pelouse. Le temps additionnel inquiète. Le coup de sifflet final libère l’explosion de joie de Delaune, en union avec ses joueurs. Du chaud au cœur, trois bons points dans l’escarcelle, une 5e place cimentée, et l’Europe dans le viseur. Allez les Rouges !
Marie-Agnès Girault,
en Tribune Jonquet
